Que c’est dur!…

Pourquoi est-ce parfois si difficile de traverser les épreuves de la vie comme une séparation, affronter la maladie… ?

Je vous propose mon regard sur la question…

Ces épreuves s’imposent à nous. On ne les choisit pas. On doit « faire avec ». Elles nous font sortir de notre zone de confort où tout semble harmonieux. Elles nous font passer par des montagnes russes d’émotions. C’est très fatigant émotionnellement parlant. C’est d’autant plus éprouvant que plusieurs émotions peuvent se télescoper : la personne oscille entre la peur, la colère, la tristesse, ne parvient plus à se projeter dans la vie.

Avec toutes ces turbulences, la personne peut se sentir perdue. Elle ne parvient plus à discriminer ses priorités, ses besoins. Qu’est-ce que je vais devenir si on se sépare, si ma femme/mon mari meure ? Je vais rester seul(e) toute ma vie ? Et mes enfants, quelle organisation sera la meilleure pour eux ? Je veux rester une bonne mère/bon père, mais je ne veux pas lâcher mon travail dans lequel je m’épanouis mais qui me prend beaucoup de temps. Je me sens nul(le).

Une multitude de questions s’invitent. Elles bousculent notre confiance en nous. Elles réinterrogent nos croyances, nos valeurs, nos bases que l’on croyait solides. On n’est plus sûr de rien. Oh que c’est inconfortable !

Lorsque l’on perd pied, on ne parvient plus à avoir une analyse objective de la situation. Un regard extérieur aiderait à y voir plus clair, mais… Et oui, la personne qui perd pied a souvent du mal à faire cette démarche d’aide. « Personne peut comprendre ! », « on va me dire d’aller voir le psy ! ». Dévoiler ses sentiments peut, parfois, représenter un réel effort.

C’est vrai que se confier n’est pas toujours une démarche aisée car la personne va parler de la situation qu’elle traverse et, inévitablement, elle sera teintée de ses émotions. Est-elle prête à regarder ses émotions ? A les accueillir ? Et peut-être les analyser pour mettre des mots, des nuances dans ce qui se vit, parvenir à hiérarchiser pour y voir plus clair.

En conclusion, dans ces périodes de turbulences, il est primordial de ne pas ruminer seul dans son coin, le cerveau n’est pas de bon conseil dans ces cas là 😉 mais de trouver une oreille et un cœur attentifs qui sauront prendre du temps pour vous.