Mémoire du corps

novembre

Notre corps a une très grande mémoire. Si, si. Nous avons tous sur notre peau des cicatrices liés à notre enfance : vous savez la cicatrice sur le genou qui nous rappelle notre magnifique chute de vélo ou bien la marque blanche sur le front… souvenir d’un bouton de varicelle…

La liste est longue et elle s’allonge avec notre expérience de la vie.

Cette mémoire s’applique également à l’intérieur de notre corps. Lorsque l’on demande un effort important à nos muscles, notre corps s’en souvient. C’est pourquoi à la fin d’une journée très intense, alors que l’on exécute un simple geste, comme baisser la tête, on ressent une douleur aigue. La contracture est là, voire même un désaxage de vertèbre.

Et là on se dit ; « Pourtant j’avais rien fait ! »

Oui mais le corps se souvient.

C’est magique?

octobre

Il peut arriver qu’un os (ou même plusieurs) de notre cher squelette se déplace légèrement pour nous infliger des douleurs ou une gêne. Certains mouvements deviennent alors impossibles ou se font péniblement.

Lorsque le thérapeute manuel vient remettre cet os dans son axe, comme par magie, si je puis dire, la douleur ou la gêne disparait. Mais, désolé pour les grands enfants, ce n’est pas magique, c’est purement mé-ca-ni-que !

On mettra tout le monde d’accord pour dire que le principal est de ne plus avoir mal !

Chacun a son chemin de vie!

septembre

Lorsque l’on est un enfant, on suit le chemin que nos parents ont traçé pour nous. Ca s’appelle l’éducation.

Lorsque l’on devient adolescent, jeune adulte, on n’a qu’un seul souhait : tracer son propre chemin, se différencier de ses parents.

Mais quel chemin ?

Il arrive que, même adulte, on hésite sur le chemin à prendre: faire une activité pour faire plaisir à une personne qu’on aime, faire un métier pour répondre à une attente sociétale…

Devant les multiples choix que la vie nous propose, il arrive que l’on se trompe. Comment le sait-on me direz-vous? Et bien lorsque vous sentez que vous faites des choses qui ne sont pas en accord avec ce que vous ressentez au fond de vous-même.

Etre en accord avec ses propres valeurs, c’est découvir et poursuivre son propre chemin de vie.

Bonne route à vous!

Un peu de fraicheur

août

On est jamais content me direz-vous ?… En hiver, il fait trop froid. Notre corps réclame du chaud. En été, il fait chaud parfois trop chaud. Notre corps peut en souffrir. Il cherche par tous les moyens à se rafraîchir, s’hydrater… Avez-vous déjà eu l’idée de vous réfugier dans le frigo ? Sucer des glaçons ? Ou de manière moins extravagante, de piquer une tête dans la piscine ?  Bref il nous arrive de frôler la surchauffe (intellectuelle également !)

En fait, notre corps aime la stabilité des températures pour pouvoir travailler correctement et assurer ses différentes tâches : physiques, mentales, vitales. Il travaille en permanence.

Conclusion : Notre corps ne connait pas le farniente…

Le culte du plaisir

juillet

Faire une activité physique pour garder la forme est une chose, voire une bonne chose.

Plusieurs options sont possibles.

Vous pouvez pratiquer, par exemple la course à pied de manière intensive, exigeante envers vous-même : 5 ou 6 sorties par semaine, participer à des marathons, calculer sa fréquence cardiaque maximum, sa vitesse maximum, être rigoureux sur son alimentation… C’est un choix de vie.

Vous pouvez également pratiquer la course à pied en mode détente. Faire une, deux, trois sorties par semaine (ou plus) à son rythme, sans chercher la performance, en profiter pour admirer la nature, prendre un bon bol d’air… C’est également un choix de vie.

Le principal est de PRENDRE PLAISIR !

Oter une épine du pied!

juin

Vous connaissez cette expression ?

Les personnes ayant une épine calcanéenne connaissent cette sensation très douloureuse d’épine qui vient piquer leur talon dès lors qu’elles posent le pied à terre. Tout déplacement devient vite pénible.

Pour soulager les patients, le thérapeute manuel vient casser cette épine. Le résultat est immédiat.

C’est ce qui s’appelle « ôter une épine du pied » !

Patience…

mai

La patience est l’aptitude d’un individu à se maîtriser face à une attente. On peut être impatient de voir une fleur éclore jusqu’à maturité, et admirer ses couleurs éclatantes, profiter de tout son panache. Mais il faut attendre encore, et encore un peu, pour profiter pleinement de sa beauté éphémère.

La comparaison s’impose dans notre relation au corps et à ses douleurs. On souhaiterait les voir disparaître au plus vite, avec une certaine forme d’impatience…Mais après une séance chez le thérapeute manuel, le corps aura travaillé. Laissons-lui le temps de se poser, de trouver son nouvel équilibre. Quelques jours peuvent être nécessaires pour sentir de nouveau tout son potentiel.

Patience…Patience…

Un travail en binôme

avril

Lorsque vous venez voir le thérapeute manuel vous souhaitez qu’une chose… qu’il vous soulage ! Effectivement il va rechercher les points douloureux et utiliser des techniques diverses. Mais toutes ses techniques, il les met au service de votre corps. Plus votre corps sera relâché et meilleur sera le résultat. Ainsi, le thérapeute vous considère comme acteur et partenaire de votre soulagement. Il pourra vous demander d’inspirer ou d’expirer plus ou moins fortement, de tourner la tête, de contracter certains muscles.

Un vrai travail de binôme !

Le moxa

mars

Comme certains ont pu l’expérimenter, le thérapeute manuel peut utiliser, quelques fois, le moxa, pour soulager les douleurs musculaires. Mais c’est quoi ?

Les moxas sont des petits cônes ou des cigares d’armoise. C’est une herbe odorante dont les feuilles ou les fleurs sont séchées. Cette plante est tonique, stimulante et a des propriétés antispasmodiques.

Le thérapeute approche le moxa chauffé très près de la peau (sans la bruler bien sûr !). Quand le patient ressent la chaleur intensément, le moxa est éloigné puis de nouveau approché.

Ce soin, par la chaleur, permet aux muscles de se décontracter.

La moxibustion tout comme la rebouterie est une méthode de soins ancestrale puisqu’elle vient de la médecine chinoise.

En fait, on n’invente rien, on fait juste répéter des gestes qui ont fait leurs preuves et qui ont su soulager au travers des siècles.

Le froid n’est pas qu’une vue de l’esprit

février

Avec les températures que nous venons de vivre, la sensation de froid est très présente voire permanente pour certains. Dans ces cas là, on se crispe, nos muscles travaillent intensément. Nous n’avons qu’une seule envie avoir bien chaud pour nous décontracter.

 Tous les moyens sont bons : collant, double paires de chaussettes, double paire de gants, un bon feu de cheminée, une douche bien chaude…Bref à chacun son astuce. Et j’oubliais…. une bonne soupe !