La pêche du printemps!

avril

Oui oui ! Je parle bien de ce nouveau fruit qui arrive dès que le soleil du printemps vient nous réchauffer, dès que la nature se réveille avec ses fleurs, ses panaches de couleurs, ses camaïeux de verts.

C’est la pêche du printemps !

Elle nous redonne beaucoup d’énergie et d’envies : danser, bouger, chanter, sauter, voyager, sortir…

Elle est à consommer sans modération.

PS : J’en ai croqué quelques morceaux et me voilà partie pour quelques jours de congés. Je serais de retour le 15 avril. Ce fruit a des vertus incroyables 😉

Abécédaire de nos émotions

mars

Lors d’un atelier d’écriture, j’ai été amenée, en 15 minutes, à me creuser les méninges pour aller chercher au fond de moi, des mots qui viendraient me parler au travers du thème des émotions sous forme d’Abécédaire.

J’avoue que j’ai habilement détourné l’exercice sur les lettres K Q W X Y et Z comme Ze sais pas 😉

Mises à part ces lettres, j’ai vraiment joué le jeu de laisser transparaitre les émotions qui m’animaient. En relisant ma production, je me suis aperçue que chaque mot trouvé parle de moi, plus que je ne l’aurais cru. Ca m’a fait l’effet d’un ricochet : je produis des mots, ils me surprennent, ils disent des choses que je n’aurais pas osé dire mais ils viennent de moi.

C’est fou comme ça fait du bien. C’est pourquoi je vous invite à tester cet exercice chez vous. Laissez-vous surprendre 😉

Rien à dire…

février

Ca vous est déjà arrivé de dire ou t’entendre :« je n’ai rien à dire ».

Je trouve amusant de décortiquer cette phrase car on pourrait penser que la personne qui énonce ces mots à un cerveau vide, sans opinion, sans émotion. Alors que, justement, cette phrase cache un trésor !

Et quel trésor ? Un trésor d’opinions teinté d’émotions. Petite explication… On peut dire « je n’ai rien à dire » par agacement, avec une colère qui ronronne au fond de nous et que l’on retient. On peut dire également « je n’ai rien à dire » par peur d’exposer ses opinions devant des personnes avec qui on ne partage pas les mêmes points de vue, par peur de ne pas trouver les « bons » arguments pour défendre sa position.

Mais lorsque l’on pose un cadre bienveillant de l’échange comme : «  Vas-y justement, je t’écoute, on en discute… », on peut être surpris d’entendre la personne développer sa pensée, donner des explications à ses réticences, y mettre du cœur, du corps : les mains s’agitent, le corps n’est pas enfoncé au fond d’une chaise, il s’anime.

Après cette longue discussion, d’échanges approfondis, la personne du « je n’ai rien à dire » en ressort, peut-être plus légère comme si les mots, les émotions pèsent lourds lorsqu’ils ne sont pas exprimés.

Voilà, je n’ai plus rien à dire 😉

Feu d’artifice

janvier

Je pense que vous allez trouver ma comparaison osée, mais soyons fou, je me jette à l’eau 😉

Lorsque votre bonne humeur, votre élan de vie transpirent au travers de vos gestes, de vos sourires, de vos rires, je trouve qu’il est important d’avoir conscience de cet impact positif sur votre entourage.

Nous pouvons être comme un feu d’artifice qui fait scintiller les yeux des gens, qui déclenche le sourire, voire un sentiment de légèreté. Peut-être que j’exagère un peu mais, en tout cas, ça provoque une réaction, vous serez d’accord avec moi sur ce point, n’est-ce pas?

Je vous souhaite pour cette nouvelle année, d’être le feu d’artifice de votre entourage ou bien d’accueillir tous les bouquets de couleurs qui se présenteront à vous.

Bonne année à tous 😉

Je rêve de devenir…

décembre

Vous vous êtes déjà dit : « J’aimerai… », « je rêverai de… » ? et puis, de manière un peu blasée, vous vous êtes dit : « de tout façon ça sert à rien, ça ne se réalisera jamais ! »

OK peut-être que votre rêve ne se réalisera peut-être jamais (et encore on ne sait pas ce que la vie nous réserve 😉 ) mais, on s’en fiche.

Ce que je veux vous dire c’est que le principal c’est de rêver, de rêver grand, d’oser se projeter dans des situations que l’on voit comme impossibles. Lorsque l’on construit tout un monde autour de notre rêve, on s’échappe mentalement de notre quotidien. On oublie tout. On laisse vagabonder notre imaginaire. Que ça fait du bien !

Allez-y, tentez l’expérience ! Vivez votre rêve ! Ne soyez pas timide ou modeste, voyez grand ! Une fois que vous pensez avoir construit mentalement tout votre rêve, comment vous vous sentez ? Plutôt joyeux ? Avec le sourire ? ou plutôt frustré ?

Pour ma part, je trouve que ça me fait du bien de rêver 😉

Au fait, on arrive dans la période où tous les rêves sont autorisés, alors lâchez-vous !

Ecoute préventive…

novembre

Très souvent, voire, trop souvent, des patients demandent un soin parce qu’une douleur est apparue de manière lancinante ou aiguë. Leur attente est de ne plus souffrir au plus vite…

Vous comprendrez bien que l’action de mon travail sur les fascias pourra soulager la personne mais l’efficacité sera moindre étant donné l’état de tensions. Il sera, sans doute, nécessaire de prévoir une autre séance.

Alors que… Vous voyez ou je veux en venir… mais il me tenait à cœur de revenir sur ce sujet :

Si vous prenez soin de vous de manière préventive, en venant dénouer les tensions avant qu’une douleur intense s’installe, l’efficacité du soin sera encore plus appréciée,

Si vous ne savez pas déceler les signes de douleurs, afin de venir «à temps »,

Je vous invite à trouver une régularité dans vos soins : une petite révision tous les 3 mois ? 4 mois ? 5 mois ? 6 mois ?

On pourra en discuter lors de votre prochaine visite.  

Le sourire!

octobre

Quelle belle invention que le sourire !

Le sourire a un pouvoir énorme autant sur nos rapports aux autres que sur nous-mêmes.

Une petite explication s’impose…

Je ne vous apprends rien si je vous dis que le sourire est un facteur facilitant pour entrer en contact avec les autres. On est naturellement plus attiré par une personne affichant un large sourire, qu’une personne aux sourcils froncés, la bouche fermée, semblant renfrognée.

Le sourire marque une attitude d’ouverture envers les autres. D’ailleurs, soit dit en passant, lors des rencontres amoureuses, le sourire est de mise 😉

Par contre, je vous apprendrais peut-être quelque chose si je vous dis que porter le sourire est également bénéfique pour soi-même. Essayez, vous verrez ! En effet, sourire nous met dans une attitude positive, comme si cette action ouvrait des portes de légèreté à l’intérieur de notre cerveau.

Vraiment, essayez, vous verrez ! Vous m’en direz des nouvelles 😉

Que c’est dur!…

août

Pourquoi est-ce parfois si difficile de traverser les épreuves de la vie comme une séparation, affronter la maladie… ?

Je vous propose mon regard sur la question…

Ces épreuves s’imposent à nous. On ne les choisit pas. On doit « faire avec ». Elles nous font sortir de notre zone de confort où tout semble harmonieux. Elles nous font passer par des montagnes russes d’émotions. C’est très fatigant émotionnellement parlant. C’est d’autant plus éprouvant que plusieurs émotions peuvent se télescoper : la personne oscille entre la peur, la colère, la tristesse, ne parvient plus à se projeter dans la vie.

Avec toutes ces turbulences, la personne peut se sentir perdue. Elle ne parvient plus à discriminer ses priorités, ses besoins. Qu’est-ce que je vais devenir si on se sépare, si ma femme/mon mari meure ? Je vais rester seul(e) toute ma vie ? Et mes enfants, quelle organisation sera la meilleure pour eux ? Je veux rester une bonne mère/bon père, mais je ne veux pas lâcher mon travail dans lequel je m’épanouis mais qui me prend beaucoup de temps. Je me sens nul(le).

Une multitude de questions s’invitent. Elles bousculent notre confiance en nous. Elles réinterrogent nos croyances, nos valeurs, nos bases que l’on croyait solides. On n’est plus sûr de rien. Oh que c’est inconfortable !

Lorsque l’on perd pied, on ne parvient plus à avoir une analyse objective de la situation. Un regard extérieur aiderait à y voir plus clair, mais… Et oui, la personne qui perd pied a souvent du mal à faire cette démarche d’aide. « Personne peut comprendre ! », « on va me dire d’aller voir le psy ! ». Dévoiler ses sentiments peut, parfois, représenter un réel effort.

C’est vrai que se confier n’est pas toujours une démarche aisée car la personne va parler de la situation qu’elle traverse et, inévitablement, elle sera teintée de ses émotions. Est-elle prête à regarder ses émotions ? A les accueillir ? Et peut-être les analyser pour mettre des mots, des nuances dans ce qui se vit, parvenir à hiérarchiser pour y voir plus clair.

En conclusion, dans ces périodes de turbulences, il est primordial de ne pas ruminer seul dans son coin, le cerveau n’est pas de bon conseil dans ces cas là 😉 mais de trouver une oreille et un cœur attentifs qui sauront prendre du temps pour vous.

Le langage des larmes…

août

C’est la manifestation physique de notre sensibilité. Les larmes expriment ce que notre corps, notre cœur ressentent : que ce soit une douleur physique plus ou moins intense, des émotions qui nous submergent. Les larmes coulent.

Elles sont une véritable soupape de sécurité. Lorsqu’il y a un trop plein d’émotions, le corps les évacue par les larmes.

Quelquefois, les larmes apparaissent sans que l’on ait compris pourquoi ou bien sans pouvoir mettre des mots sur ce que nous ressentons. Pourtant savoir pourquoi on pleure peut atténuer ces tensions émotionnelles en les identifiant. Ce sont des larmes de colère ? d’impuissance ? de chagrin ? de peur ? de bonheur immense ?

Lorsque le cerveau prend le relais en mettant des mots sur ce qui se joue en nous, l’apaisement peut pointer le bout de son nez.

N’ayons pas honte de nos larmes ! Elles sont juste la preuve (en fallait-il une ?) que l’on est des êtres sensibles.

Ps : j’avoue que les larmes du soir engendrant un regard patate le lendemain matin n’est pas le regard que j’aime le mieux chez moi 😉

PS2 : Bonnes vacances à vous

La même séance s’il vous plaît…

juillet

Lorsque l’on vit intensément une séance de thérapie manuelle, que l’on ressent les bien faits au plus profond de soi, avec un relâchement global, tant physiquement que mentalement, on a qu’une seule envie revivre la même chose qui se traduit par :« je voudrais que vous me fassiez la même séance que la dernière fois ».

Alors, comment vous dire…

Même si notre rendez-vous sera au même endroit, tout le reste aura évolué. Le temps se sera écoulé. Nous aurons changé. Nos corps auront vécu des contraintes, des efforts plus ou moins intenses. Nous aurons vécu des émotions qui nous auront, même de manière inconsciente, impacté. A l’instant de notre rendez-vous nous serons chargé de tout cela comme si nous étions d’autres personnes.

Alors une nouvelle rencontre se fera entre nous.

Il suffit juste d’être dans l’accueil de quelque chose et d’accepter de se laisser surprendre 😉