Je rêve de devenir…
décembre

Vous vous êtes déjà dit : « J’aimerai… », « je rêverai de… » ? et puis, de manière un peu blasée, vous vous êtes dit : « de tout façon ça sert à rien, ça ne se réalisera jamais ! »
OK peut-être que votre rêve ne se réalisera peut-être jamais (et encore on ne sait pas ce que la vie nous réserve 😉 ) mais, on s’en fiche.
Ce que je veux vous dire c’est que le principal c’est de rêver, de rêver grand, d’oser se projeter dans des situations que l’on voit comme impossibles. Lorsque l’on construit tout un monde autour de notre rêve, on s’échappe mentalement de notre quotidien. On oublie tout. On laisse vagabonder notre imaginaire. Que ça fait du bien !
Allez-y, tentez l’expérience ! Vivez votre rêve ! Ne soyez pas timide ou modeste, voyez grand ! Une fois que vous pensez avoir construit mentalement tout votre rêve, comment vous vous sentez ? Plutôt joyeux ? Avec le sourire ? ou plutôt frustré ?
Pour ma part, je trouve que ça me fait du bien de rêver 😉
Au fait, on arrive dans la période où tous les rêves sont autorisés, alors lâchez-vous !
Ecoute préventive…
novembre

Très souvent, voire, trop souvent, des patients demandent un soin parce qu’une douleur est apparue de manière lancinante ou aiguë. Leur attente est de ne plus souffrir au plus vite…
Vous comprendrez bien que l’action de mon travail sur les fascias pourra soulager la personne mais l’efficacité sera moindre étant donné l’état de tensions. Il sera, sans doute, nécessaire de prévoir une autre séance.
Alors que… Vous voyez ou je veux en venir… mais il me tenait à cœur de revenir sur ce sujet :
Si vous prenez soin de vous de manière préventive, en venant dénouer les tensions avant qu’une douleur intense s’installe, l’efficacité du soin sera encore plus appréciée,
Si vous ne savez pas déceler les signes de douleurs, afin de venir «à temps »,
Je vous invite à trouver une régularité dans vos soins : une petite révision tous les 3 mois ? 4 mois ? 5 mois ? 6 mois ?
On pourra en discuter lors de votre prochaine visite.
Le sourire!
octobre

Quelle belle invention que le sourire !
Le sourire a un pouvoir énorme autant sur nos rapports aux autres que sur nous-mêmes.
Une petite explication s’impose…
Je ne vous apprends rien si je vous dis que le sourire est un facteur facilitant pour entrer en contact avec les autres. On est naturellement plus attiré par une personne affichant un large sourire, qu’une personne aux sourcils froncés, la bouche fermée, semblant renfrognée.
Le sourire marque une attitude d’ouverture envers les autres. D’ailleurs, soit dit en passant, lors des rencontres amoureuses, le sourire est de mise 😉
Par contre, je vous apprendrais peut-être quelque chose si je vous dis que porter le sourire est également bénéfique pour soi-même. Essayez, vous verrez ! En effet, sourire nous met dans une attitude positive, comme si cette action ouvrait des portes de légèreté à l’intérieur de notre cerveau.
Vraiment, essayez, vous verrez ! Vous m’en direz des nouvelles 😉
Que c’est dur!…
août

Pourquoi est-ce parfois si difficile de traverser les épreuves de la vie comme une séparation, affronter la maladie… ?
Je vous propose mon regard sur la question…
Ces épreuves s’imposent à nous. On ne les choisit pas. On doit « faire avec ». Elles nous font sortir de notre zone de confort où tout semble harmonieux. Elles nous font passer par des montagnes russes d’émotions. C’est très fatigant émotionnellement parlant. C’est d’autant plus éprouvant que plusieurs émotions peuvent se télescoper : la personne oscille entre la peur, la colère, la tristesse, ne parvient plus à se projeter dans la vie.
Avec toutes ces turbulences, la personne peut se sentir perdue. Elle ne parvient plus à discriminer ses priorités, ses besoins. Qu’est-ce que je vais devenir si on se sépare, si ma femme/mon mari meure ? Je vais rester seul(e) toute ma vie ? Et mes enfants, quelle organisation sera la meilleure pour eux ? Je veux rester une bonne mère/bon père, mais je ne veux pas lâcher mon travail dans lequel je m’épanouis mais qui me prend beaucoup de temps. Je me sens nul(le).
Une multitude de questions s’invitent. Elles bousculent notre confiance en nous. Elles réinterrogent nos croyances, nos valeurs, nos bases que l’on croyait solides. On n’est plus sûr de rien. Oh que c’est inconfortable !
Lorsque l’on perd pied, on ne parvient plus à avoir une analyse objective de la situation. Un regard extérieur aiderait à y voir plus clair, mais… Et oui, la personne qui perd pied a souvent du mal à faire cette démarche d’aide. « Personne peut comprendre ! », « on va me dire d’aller voir le psy ! ». Dévoiler ses sentiments peut, parfois, représenter un réel effort.
C’est vrai que se confier n’est pas toujours une démarche aisée car la personne va parler de la situation qu’elle traverse et, inévitablement, elle sera teintée de ses émotions. Est-elle prête à regarder ses émotions ? A les accueillir ? Et peut-être les analyser pour mettre des mots, des nuances dans ce qui se vit, parvenir à hiérarchiser pour y voir plus clair.
En conclusion, dans ces périodes de turbulences, il est primordial de ne pas ruminer seul dans son coin, le cerveau n’est pas de bon conseil dans ces cas là 😉 mais de trouver une oreille et un cœur attentifs qui sauront prendre du temps pour vous.
Le langage des larmes…
août

C’est la manifestation physique de notre sensibilité. Les larmes expriment ce que notre corps, notre cœur ressentent : que ce soit une douleur physique plus ou moins intense, des émotions qui nous submergent. Les larmes coulent.
Elles sont une véritable soupape de sécurité. Lorsqu’il y a un trop plein d’émotions, le corps les évacue par les larmes.
Quelquefois, les larmes apparaissent sans que l’on ait compris pourquoi ou bien sans pouvoir mettre des mots sur ce que nous ressentons. Pourtant savoir pourquoi on pleure peut atténuer ces tensions émotionnelles en les identifiant. Ce sont des larmes de colère ? d’impuissance ? de chagrin ? de peur ? de bonheur immense ?
Lorsque le cerveau prend le relais en mettant des mots sur ce qui se joue en nous, l’apaisement peut pointer le bout de son nez.
N’ayons pas honte de nos larmes ! Elles sont juste la preuve (en fallait-il une ?) que l’on est des êtres sensibles.
Ps : j’avoue que les larmes du soir engendrant un regard patate le lendemain matin n’est pas le regard que j’aime le mieux chez moi 😉
PS2 : Bonnes vacances à vous
La même séance s’il vous plaît…
juillet

Lorsque l’on vit intensément une séance de thérapie manuelle, que l’on ressent les bien faits au plus profond de soi, avec un relâchement global, tant physiquement que mentalement, on a qu’une seule envie revivre la même chose qui se traduit par :« je voudrais que vous me fassiez la même séance que la dernière fois ».
Alors, comment vous dire…
Même si notre rendez-vous sera au même endroit, tout le reste aura évolué. Le temps se sera écoulé. Nous aurons changé. Nos corps auront vécu des contraintes, des efforts plus ou moins intenses. Nous aurons vécu des émotions qui nous auront, même de manière inconsciente, impacté. A l’instant de notre rendez-vous nous serons chargé de tout cela comme si nous étions d’autres personnes.
Alors une nouvelle rencontre se fera entre nous.
Il suffit juste d’être dans l’accueil de quelque chose et d’accepter de se laisser surprendre 😉
Les surprises de la vie
juin

Parfois la vie ne nous réserve pas toujours de bonnes surprises, au travers de la maladie, d’un accident, d’une rupture, d’un décès, on sait que l’on doit « faire avec ». Au-delà de la souffrance physique, mentale, on doit apprendre à vivre avec ce que la vie nous réserve. Facile à dire ? Et si on regardait ce qui nous arrive en cherchant à comprendre ce qui se joue en nous. Oui, il faut regarder sa colère, sa tristesse pour avancer. Peut-être se remettre en question ? Peut-être modifier des projets ?
Mettre des mots sur ce que l’on ressent est essentiel pour être dans cet élan de vie.
De nouveaux horizons pourront s’ouvrir. Notre regard sur la vie se modulera tout en douceur.
Ce processus peut prendre du temps. Mais ce temps est nécessaire pour prendre soin de soi. Il est précieux. Laissons nous surprendre par les petites ou grandes surprises de chaque jour.
Enfin, je voudrais partager avec vous, le fait de recevoir une surprise… Ne pas s’y attendre, découvrir le contenu du cadeau, penser que des personnes ont eu envie de vous faire plaisir, s’apercevoir que chaque petit présent représente un morceau de moments de joie partagée. Tout cela procure une joie immense, débordante de larmes. Même le souvenir de cet évènement amène encore de la joie et participe au bonheur du quotidien.
Alors, merci la Vie.
La chasse au trésor
mai

C’est peut-être mon âme d’enfant qui m’amène à comparer une séance de thérapie manuelle à une chasse au trésor !
Une petite explication s’impose : lorsqu’une personne sollicite un rendez-vous, elle présente des douleurs physiques, parfois, accompagnées d’un mental oppressant. Voici l’énigme de départ !
Au cours de cette chasse au trésor, nous faisons toujours équipe avec le patient. Nous échangeons sur le type de douleurs, les zones les plus sensibles. Tout ceci constitue des indices.
Ces indices vont guider mes mains pour aller explorer les tensions et cibler les zones à libérer.
Et vous voulez que je vous dise… Vous savez ce que c’est le Trésor ?
C’est lorsque le mouvement doux et lent des fascias apparait sous mes mains et que la personne le ressent également, en exprimant une sensation de légèreté, d’ouverture, de libération.
Vous comprenez pourquoi j’adore les chasses au trésor !
Le mental au service de la performance
mars

A plusieurs reprises, j’ai pu parler du mental qui nous joue des tours, pas toujours dans le positif ! Mais aujourd’hui je viens vous partager un échange que j’ai eu avec une sportive. Le mental est mis à l’honneur vous allez voir…
Cette personne court très régulièrement, autour de 5 fois par semaine. Elle connait très bien son corps et les éventuelles tensions, douleurs qui peuvent apparaitre au cours de l’effort. Je lui demandais comment elle gérait ses douleurs pendant ses sorties. Elle m’expliquait qu’elle portait toute son attention sur le lieu de la douleur. Elle se concentrait dessus en mentalisant un trajet, dans son corps, pour l’évacuer. Ainsi elle accompagnait la douleur qui se déplaçait, « parfois tout doucement » vers les mains, pour partir hors de son corps.
Voilà un exemple très parlant de la puissance du mental face à la gestion de la douleur. Elle la regarde, se concentre même dessus, l’apprivoise.
Je décerne une médaille d’or à ce mental 😉
Quand vient l’inspiration…
mars

Chaque mois un nouveau Regard vient nourrir le contenu de mon site internet mais pas que… J’espère qu’il vient également vous nourrir, en vous amenant peut être un autre regard sur la vie.
En y réfléchissant bien, ces Regards viennent également me nourrir. Le fait de mettre en mots mes pensées, m’oblige à les organiser, peut m’amener à les développer voire même, à avoir de nouvelles pensées.
Ces Regards sont comme une trace de mes pensées à un moment donné. Quand je relis certains de mes Regards, j’aurais envie de les modifier… Comme quoi mes pensées évoluent. Est-ce une bonne nouvelle ? Pour le savoir, il faudrait interroger mes proches 😉
En tout cas, le regard que je porte sur mes Regards est plutôt bienveillant. Chaque mois, ils peuvent me surprendre : parfois la veille de leur publication, je ne sais pas ce qui va sortir de ma tête. Et puis un mot, une émotion, une rencontre vont être le déclencheur de mon inspiration. Et là, comme par magie, les mots se couchent sur le papier sans effort (ou presque). Les phrases s’enchainent et laissent place à ces Regards qui vous lisez chaque mois.
Je crois que le fait de me laisser surprendre par mes pensées, par les mots qui en découle, est un vrai plaisir. Ce travail d’écriture est stimulant, dynamisant.
Je vous invite à prendre vos plumes et à vous laisser porter…