Que ça fait du bien de rire!

octobre

Vous vous êtes déjà dit cette phrase : « Que ça fait du bien de rire ! » avec, encore le sourire aux lèvres, et même peut-être, avec, encore la larme au coin de l’œil.

Rien que le fait de repenser ou de raconter la situation hilarante cela nous fait retomber dans le même état : le rire explose de notre corps.

Une fois « la crise » passée, un sentiment de bien-être nous envahit. On se sent léger, joyeux.

Vous trouvez que vous ne riez pas assez ?

Plusieurs propositions s’offrent à vous :

Vous pouvez aller voir des spectacles d’humoristes, des pièces de théâtres,…

Vous pouvez aller vers des personnes qui ont le rire facile (ça aide ;))

Et surtout vous pouvez porter un regard différent sur les choses en faisant preuve d’observation, d’attention aux petits détails sur une personne, au mot de trop, à une situation périlleuse… Les supports du rire sont quasi infinis.

Il suffit d’ouvrir les yeux sur le monde avec cette envie de rire. 😉

l’art de ne rien faire !

septembre

Qu’est-ce que l’on fait quand on ne fait rien ? Lors de mon précédent Regard j’avais soulevé cette question. Ce mois-ci je vais tenter d’apporter une réponse.

Il est difficile de ne rien faire car nos pensées nous emmènent inlassablement vers quelque chose.

Vers le passé, dans lequel on peut plonger dans nos souvenirs heureux ou douloureux.

Vers le futur, qui nous amène à être dans l’action, dans le faire, dans les cogitations.

Donc, même lorsque l’on dit que l’on ne fait rien, nos pensées sont toujours en ébullition. Pour reposer notre cerveau, il convient de diminuer les stimulations extérieures comme les bruits, les discussions, les écrans, pour ramener nos pensées à ce que l’on fait, à ce que l’on pense, à ce que l’on ressent, dans le présent.

Cela peut passer par une écoute active comme écouter le chant des oiseaux, percevoir leurs différences, se laisser porter par le bruit du vent.

Cela peut passer par l’observation de la nature : regarder les feuilles des arbres danser sous une légère bise, regarder avec plaisir les parades amoureuses des pigeons, les allers retours des écureuils qui viennent glaner des noix ou des noisettes, les fourmis transporter un grain de riz plus lourd qu’elles…

Cela peut passer par la méditation : ne rien attendre et se laisser surprendre par des sensations corporelles.

En fait, ne rien faire est un véritable art de vivre 😉

Vive les vacances !

août

Les vacances sont toujours les bienvenues. Encore faut-il qu’elles soient réussies !

Mais que sont des vacances réussies ?

Que l’on ait envie de ne rien faire (mais qu’est-ce que l’on fait quand on ne fait rien ? ça pourrait être le sujet d’un prochain regard 😉 )

Que l’on veuille passer ses journées sur la plage à profiter du soleil,

Que l’on se donne l’objectif de crapahuter les montagnes,

Que l’on veuille partager son temps avec ses amis ou sa famille,

Que l’on ait envie de découvrir le monde, en enchainant les sorties, les visites,

Je pense que l’on peut parler de « vacances réussies » à partir du moment où l’on s’est fait plaisir, que l’on a répondu à nos envies et que l’on a respecté notre propre rythme.

De mon côté, à partir du 12 août je me lance dans l’aventure des vacances 😉

Petit coucou aux ventouses!

juillet

Et oui ! Cela faisait bien longtemps que les ventouses n’avaient pas été mises à l’honneur dans un de mes regards.

Elles peuvent être redoutées par certains, plébiscitées par d’autres…

Cette technique ancienne suscite des appréhensions sur sa pose : ça va brûler ? ça va faire mal ?

Non, ça ne va pas brûler même si on utilise un coton enflammé pour chasser l’air de la ventouse avant sa pose.

Oui, la ventouse aspire la peau donc ça tire, ça pince un peu la peau sur les 2 premières minutes.

Dans les discussions avec mes patients les plus âgés, ils évoquent souvent leur utilisation pour traiter les bronchites. Pour ma part, je trouve que la pose des ventouses est appropriée lorsque les tensions musculaires concernent des zones étendues et génèrent des douleurs intenses.

Leur pose apporte un relâchement global des muscles en question.

Petite précision : je n’utilise les ventouses qu’avec l’approbation de la personne.

Alors ça vous tente ? Pourquoi s’en priver si elles apportent du soulagement ?

Qu’est-ce qui fait « famille »?

juin

Lorsque les enfants sont encore auprès de nous, sous le même toit, la notion de famille nous parait une évidence. On partage les repas ensemble, on échange sur le déroulement de nos journées, on organise les sorties en fonction des envies des uns et des autres. On vit les émotions de chacun au jour le jour.

Au fil des ans, les enfants grandissent, s’émancipent. La maison se vide de cette agitation dynamique. Les discussions évoluent. Et du coup, se pose la question : qu’est ce qui fait famille ?

La réponse est beaucoup moins évidente.

Peut-être qu’une partie de la réponse commence par ; accepter de ne plus être ensemble au quotidien. Accepter que chacun vive sa propre vie. Se dire que, même si on ne se parle pas tous les jours, ce n’est pas pour autant qu’on ne pense pas à sa famille. On continue de s’aimer même si la distance physique est réelle.

Oui mais à un moment donné, c’est bien de s’appeler et de se voir quand même…

Et là, une autre partie de ma réponse apparait : organiser des moments de retrouvailles. Qu’est-ce que c’est bon de se retrouver, de partager ensemble cette envie de se retrouver. Les rires fusent ! La bonne humeur transpire de chacun d’entre nous. Ce sont des moments précieux qui poursuivent la construction de notre famille.

Voilà, aujourd’hui la définition de ma famille. C’est une définition à géométrie variable qui, sans doute, sera différente dans quelques années.

Et pour vous ? Qu’est-ce qui fait famille ?

Savoir s’adapter

mai

Que l’on passe de températures polaires à des températures caniculaires,

Que l’on soit dans un pays étranger avec une autre langue, une nouvelle culture, une autre alimentation,

Que l’on cotoie des personnes très actives, des personnes malades, des personnes égocentrées, des personnes introverties, des personnes enjouées,

Le maître mot est : l’Adaptation.

Etre capable de développer cette aptitude, c’est assurément la garantie de laisser la place à sa créativité, son intuition. C’est être dans cette ouverture aux autres. Rien ne devient compliqué à gérer.

Prendre conscience de cela est essentiel pour soi, même si, ne faisons pas l’autruche, on garde certaines failles qui restent à travailler. 😉

La pêche du printemps!

avril

Oui oui ! Je parle bien de ce nouveau fruit qui arrive dès que le soleil du printemps vient nous réchauffer, dès que la nature se réveille avec ses fleurs, ses panaches de couleurs, ses camaïeux de verts.

C’est la pêche du printemps !

Elle nous redonne beaucoup d’énergie et d’envies : danser, bouger, chanter, sauter, voyager, sortir…

Elle est à consommer sans modération.

PS : J’en ai croqué quelques morceaux et me voilà partie pour quelques jours de congés. Je serais de retour le 15 avril. Ce fruit a des vertus incroyables 😉

Abécédaire de nos émotions

mars

Lors d’un atelier d’écriture, j’ai été amenée, en 15 minutes, à me creuser les méninges pour aller chercher au fond de moi, des mots qui viendraient me parler au travers du thème des émotions sous forme d’Abécédaire.

J’avoue que j’ai habilement détourné l’exercice sur les lettres K Q W X Y et Z comme Ze sais pas 😉

Mises à part ces lettres, j’ai vraiment joué le jeu de laisser transparaitre les émotions qui m’animaient. En relisant ma production, je me suis aperçue que chaque mot trouvé parle de moi, plus que je ne l’aurais cru. Ca m’a fait l’effet d’un ricochet : je produis des mots, ils me surprennent, ils disent des choses que je n’aurais pas osé dire mais ils viennent de moi.

C’est fou comme ça fait du bien. C’est pourquoi je vous invite à tester cet exercice chez vous. Laissez-vous surprendre 😉

Rien à dire…

février

Ca vous est déjà arrivé de dire ou t’entendre :« je n’ai rien à dire ».

Je trouve amusant de décortiquer cette phrase car on pourrait penser que la personne qui énonce ces mots à un cerveau vide, sans opinion, sans émotion. Alors que, justement, cette phrase cache un trésor !

Et quel trésor ? Un trésor d’opinions teinté d’émotions. Petite explication… On peut dire « je n’ai rien à dire » par agacement, avec une colère qui ronronne au fond de nous et que l’on retient. On peut dire également « je n’ai rien à dire » par peur d’exposer ses opinions devant des personnes avec qui on ne partage pas les mêmes points de vue, par peur de ne pas trouver les « bons » arguments pour défendre sa position.

Mais lorsque l’on pose un cadre bienveillant de l’échange comme : «  Vas-y justement, je t’écoute, on en discute… », on peut être surpris d’entendre la personne développer sa pensée, donner des explications à ses réticences, y mettre du cœur, du corps : les mains s’agitent, le corps n’est pas enfoncé au fond d’une chaise, il s’anime.

Après cette longue discussion, d’échanges approfondis, la personne du « je n’ai rien à dire » en ressort, peut-être plus légère comme si les mots, les émotions pèsent lourds lorsqu’ils ne sont pas exprimés.

Voilà, je n’ai plus rien à dire 😉

Feu d’artifice

janvier

Je pense que vous allez trouver ma comparaison osée, mais soyons fou, je me jette à l’eau 😉

Lorsque votre bonne humeur, votre élan de vie transpirent au travers de vos gestes, de vos sourires, de vos rires, je trouve qu’il est important d’avoir conscience de cet impact positif sur votre entourage.

Nous pouvons être comme un feu d’artifice qui fait scintiller les yeux des gens, qui déclenche le sourire, voire un sentiment de légèreté. Peut-être que j’exagère un peu mais, en tout cas, ça provoque une réaction, vous serez d’accord avec moi sur ce point, n’est-ce pas?

Je vous souhaite pour cette nouvelle année, d’être le feu d’artifice de votre entourage ou bien d’accueillir tous les bouquets de couleurs qui se présenteront à vous.

Bonne année à tous 😉