Les surprises de la vie

juin

Parfois la vie ne nous réserve pas toujours de bonnes surprises, au travers de la maladie, d’un accident, d’une rupture, d’un décès, on sait que l’on doit « faire avec ». Au-delà de la souffrance physique, mentale, on doit apprendre à vivre avec ce que la vie nous réserve. Facile à dire ? Et si on regardait ce qui nous arrive en cherchant à comprendre ce qui se joue en nous. Oui, il faut regarder sa colère, sa tristesse pour avancer. Peut-être se remettre en question ? Peut-être modifier des projets ?

Mettre des mots sur ce que l’on ressent est essentiel pour être dans cet élan de vie.

De nouveaux horizons pourront s’ouvrir. Notre regard sur la vie se modulera tout en douceur.

Ce processus peut prendre du temps. Mais ce temps est nécessaire pour prendre soin de soi. Il est précieux. Laissons nous surprendre par les petites ou grandes surprises de chaque jour.

Enfin, je voudrais partager avec vous, le fait de recevoir une surprise… Ne pas s’y attendre, découvrir le contenu du cadeau, penser que des personnes ont eu envie de vous faire plaisir, s’apercevoir que chaque petit présent représente un morceau de moments de joie partagée. Tout cela procure une joie immense, débordante de larmes. Même le souvenir de cet évènement amène encore de la joie et participe au bonheur du quotidien.

Alors, merci la Vie.

La chasse au trésor

mai

C’est peut-être mon âme d’enfant qui m’amène à comparer une séance de thérapie manuelle à une chasse au trésor !

Une petite explication s’impose : lorsqu’une personne sollicite un rendez-vous, elle présente des douleurs physiques, parfois, accompagnées d’un mental oppressant. Voici l’énigme de départ !

Au cours de cette chasse au trésor, nous faisons toujours équipe avec le patient. Nous échangeons sur le type de douleurs, les zones les plus sensibles. Tout ceci constitue des indices.

Ces indices vont guider mes mains pour aller explorer les tensions et cibler les zones à libérer.

Et vous voulez que je vous dise… Vous savez ce que c’est le Trésor ?

C’est lorsque le mouvement doux et lent des fascias apparait sous mes mains et que la personne le ressent également, en exprimant une sensation de légèreté, d’ouverture, de libération.

Vous comprenez pourquoi j’adore les chasses au trésor !

Le mental au service de la performance

mars

A plusieurs reprises, j’ai pu parler du mental qui nous joue des tours, pas toujours dans le positif ! Mais aujourd’hui je viens vous partager un échange que j’ai eu avec une sportive. Le mental est mis à l’honneur vous allez voir…

Cette personne court très régulièrement, autour de 5 fois par semaine. Elle connait très bien son corps et les éventuelles tensions, douleurs qui peuvent apparaitre au cours de l’effort. Je lui demandais comment elle gérait ses douleurs pendant ses sorties. Elle m’expliquait qu’elle portait toute son attention sur le lieu de la douleur. Elle se concentrait dessus en mentalisant un trajet, dans son corps, pour l’évacuer. Ainsi elle accompagnait la douleur qui se déplaçait, « parfois tout doucement » vers les mains, pour partir hors de son corps.

Voilà un exemple très parlant de la puissance du mental face à la gestion de la douleur. Elle la regarde, se concentre même dessus, l’apprivoise.

Je décerne une médaille d’or à ce mental 😉

Quand vient l’inspiration…

mars

Chaque mois un nouveau Regard vient nourrir le contenu de mon site internet mais pas que… J’espère qu’il vient également vous nourrir, en vous amenant peut être un autre regard sur la vie.

En y réfléchissant bien, ces Regards viennent également me nourrir. Le fait de mettre en mots mes pensées, m’oblige à les organiser, peut m’amener à les développer voire même, à avoir de nouvelles pensées.

Ces Regards sont comme une trace de mes pensées à un moment donné. Quand je relis certains de mes Regards, j’aurais envie de les modifier… Comme quoi mes pensées évoluent. Est-ce une bonne nouvelle ? Pour le savoir, il faudrait interroger mes proches 😉

En tout cas, le regard que je porte sur mes Regards est plutôt bienveillant. Chaque mois, ils peuvent me surprendre : parfois la veille de leur publication, je ne sais pas ce qui va sortir de ma tête. Et puis un mot, une émotion, une rencontre vont être le déclencheur de mon inspiration. Et là, comme par magie, les mots se couchent sur le papier sans effort (ou presque). Les phrases s’enchainent et laissent place à ces Regards qui vous lisez chaque mois.

Je crois que le fait de me laisser surprendre par mes pensées, par les mots qui en découle, est un vrai plaisir. Ce travail d’écriture est stimulant, dynamisant.

Je vous invite à prendre vos plumes et à vous laisser porter…

Vie par choix ou par peur?

février

Comme toujours, on a le choix… se laisser dicter nos vies par nos peurs ou bien mener nos vies portées par nos intuitions, nos envies. On choisit quoi ?

Cela peut sembler si simple que la réponse ne demande pas de réflexion. On se tourne tous vers une vie à l’écoute de nos envies. Mais est-ce réellement si simple ?

En effet, plusieurs facteurs viennent freiner voire empêcher la réalisation de soi, tel que nous aimerions vivre notre vie. Notre histoire personnelle explique en partie certains blocages : si nos parents, notre famille n’avaient pas toute la bienveillance à notre égard, nous encourageaient pas ou peu par des mots ou un simple regard. Si nos camarades de jeu ou de classe venaient se moquer de nous ou bien nous rejetaient du groupe. Ces premiers rapports avec le monde viennent nous confronter  à nous-même.

On choisit de prendre la place de victime et de subir le choix des autres ou bien celle d’être acteur de notre propre vie ?

A l’âge adulte, la question du choix continue de se poser : « Je fais le choix de ce travail parce que j’ai la sécurité de l’emploi, j’ai trop peur d’être sans argent », « je fais le choix de vivre en couple parce que j’ai peur de vivre seul et de ne pas y arriver », « je fais le choix de me faire vacciner parce que j’ai peur de perdre ma liberté de déplacement », « je fais le choix de ne rien dire par peur d’exprimer mes sentiments et par de la réaction de l’autre »….

Quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit que nos vies sont plutôt dictées par nos peurs. Mais lorsque l’on a cette prise de conscience, on peut plus facilement se demander :  « Pourquoi je fais ce choix ? » Si dans la réponse, en toute honnêteté avec nous-mêmes, le mot « peur » ressurgit, on peut réviser notre choix, en se disant « si je suis mon intuition, mon envie profonde, je choisis quoi ? »

Voilà, voilà…

Si vous avez des remarques sur ma vision du choix, ou une autre vision, n’hésitez pas à m’en faire part, je serais ravie d’en échanger avec vous 😉

La notion de Partage

janvier

En ce début d’année, j’ai envie de mettre à l’honneur le mot « partage ». Le « partage » prend tout son sens que lorsque deux personnes, ou plus, entrent en interaction.

Cela signifie qu’une personne a envie de donner quelque chose d’elle-même, de faire plaisir, par l’intermédiaire d’un geste, d’une attention, d’un cadeau, à une autre personne, qui accepte de recevoir cette marque d’attention.

Partager un moment en famille, entre amis, par exemple, est propice pour consolider les liens entre tous, entre rires et taquineries, adieux les tracas du quotidien !

Au travers de cette notion de partage, on peut expérimenter qu’il est tout aussi agréable de donner que de recevoir. Ca fait tellement de bien de faire du bien à l’autre.

C’est tout ce qu’il nous faut pour commencer cette nouvelle année n’est-ce pas ?

Bonne année à tous !

Et encore une fois…

décembre

Et oui, encore un exemple de puissance d’interaction entre le corps et l’esprit…

Je ne peux pas faire autrement que de vous partager l’expérience d’une patiente tellement parlant.

Elle vient lors d’une première consultation avec un profond mal être, se dévalorisant en tant que femme, en tant que mère, ne se sentant pas à la hauteur du travail qui lui est demandé, pourtant en lien avec ses compétences.

Nous convenons de nous rencontrer sur plusieurs séances.

Lors de la séance suivante, mon travail, par points d’appui, se porte sur différentes zones du corps en demandant à la personne d’être à l’écoute des sensations que ce toucher lui procure. Au cours de la séance, je lui fais part de mon étonnement quant au relief de son ventre, qui présente une colline inhabituelle. Nous convenons d’un autre rendez-vous.

Mais le corps de cette patiente a décidé de prendre la parole de manière un peu plus musclée. En effet, cette personne m’informe qu’elle ne peut venir à notre rendez-vous car elle a été opérée, en urgence, car elle avait un nœud qui s’était formé au niveau des intestins. Nous convenons d’un rendez-vous à l’issue de sa période de convalescence.

Et là, je retrouve une nouvelle personne ! Souriante, positive, avec de nouvelles résolutions.

On pourra toujours se demander qui est à l’origine du mal être : le corps ou le mental ? Toujours est-il que le corps a hurlé sa douleur. Une fois la  cause physique opérée, le mental est beaucoup plus apaisé. Cette personne ose à peine s’avouer qu’elle est contente d’en être passée par là car, ce qu’elle vit aujourd’hui, est comme une renaissance.

Très chouette témoignage de l’expérience de la vie sous toutes ses facettes !

Etre à côté de ses pompes…

novembre

Vous connaissez cette expression qui signifie ne pas se sentir bien.

Il est intéressant de mettre en lien cette expression avec mon travail. C’est très parlant !

Le plus simple est de vous donner un exemple :

Une personne vient en consultation. Elle me dit « avoir mal partout », « le thorax serré », et « d’avoir l’impression que sa tête est à côté de son corps ».

Cet état de dissociation entre le corps et l’esprit accentue ce sentiment de mal être. D’un côté, le corps exprime de fortes tensions, et de l’autre le cerveau éprouve une sensation d’être dans un étau et cherche à s’en libérer.

Mon travail va consister à enlever ces tensions corporelles pour libérer le corps ET le cerveau. En fin de séance la personne pourra ressentir de la légèreté tant au niveau corporel que dans ses pensées.

Que ça fait du bien de se retrouver avec soi-même !

Et si j’ai pas envie…

octobre

La flemme de remplir les tâches ménagères, la flemme de prendre soin de soi, la flemme de sortir, la flemme de lire une histoire à son enfant le soir avant le bon gros dodo… Bref la flemme !

Et si on acceptait d’être dans ce rien ! C’est aussi une manière de s’accepter soi tel que l’on est sans vouloir à tout prix répondre à ce que l’on attend de nous.

Comme le disait Delphine Hourlhay, coache de vie :

« Il est grand temps que tu te foutes la paix !

Je répète…

Il est grand temps que tu te foutes la paix !!!

(…)

La vie est un cycle…

Il est normal qu’il y ait des temps de pause ! et même des temps d’arrêts

Le printemps ne sera rien sans l’hiver…

L’ été ne dure pas éternellement…*

Mais reviendra après ressourcement…

Es-tu à l’écoute de tes automnes ?

Des marées hautes et marées basses ?

L’une n’existe pas sans l’autre !

Et si tu les vivais avec justesse ?

Goute ce qui est…ni plus…ni moins

Sens ce flux qui t’invite…et te traverse…

Mange…prie… Aime… joue…Ou rien du tout… Sois !!!

Et si tu te foutais la paix… ?

Ni plus… ni moins… »

Et si on prenait le chemin de l’école buissonnière?

septembre

En cette période de l’année, comme tous les ans, petits et grands doivent faire leur rentrée des classes : reprendre le chemin de l’école, reprendre les routines qui rythment notre quotidien, reprendre le sport, des activités loirsirs, retrouver ses collègues…

Ce changement de rythme peut être plus ou moins bien vécu pour les uns comme pour les autres.

Ca vous dirait de garder dans un coin de votre tête ces bons moments passés en famille ? ces beaux paysages de vacances ?

Et bien je vous propose de faire l’école buissonnière en faisant quoi me direz-vous ! En gardant, par exemple, un comportement adopté pendant l’été qui vous a fait du bien, en vous remémorant ces bons moments passés. Peut-être même que vous vous direz « Ah oui il faut vraiment qu’on refasse ça l’année prochaine !»

Tout ça pour vous dire que l’on peut emmener, tous les jours, notre cerveau faire l’école buissonnière lorsqu’on lui propose de cogiter à du positif à l’écart des contraintes de notre quotidien.