Peinture émotionnelle…
mai

On est sans cesse traversé par des émotions ! Et tant mieux ! C’est ce qui nous permet de vivre des moments avec différentes intensités. Ce panaché de couleurs émotionnelles nous apporte des multitudes de nuances qui, parfois, nous saisissent par surprise.
Pour rester dans la comparaison de nos émotions avec les couleurs, je dirais que le tableau idyllique serait composé de tons pastels, tout en nuances, avec quelques touches de couleurs vives. Mais lorsque l’on se laisse submerger par nos émotions, le tableau explose de couleurs vives ou sombres avec des traits appuyés, vifs, épais, profonds.
Lorsque l’on regarde ce tableau, il peut nous gêner. Notre première intention serait de détourner le regard. Mais il exprime quelque chose. Alors on l’observe. On cherche à comprendre. A force de s’y intéresser, on a qu’une envie c’est de l’aider en lui apportant quelques touches de douceur, de légèreté.
Peut-être que porter un regard bienveillant sur notre propre tableau serait une belle touche pastel à notre vie !
Peinture émotionnelle…

On est sans cesse traversé par des émotions ! Et tant mieux ! C’est ce qui nous permet de vivre des moments avec différentes intensités. Ce panaché de couleurs émotionnelles nous apporte des multitudes de nuances qui, parfois, nous saisissent par surprise.
Pour rester dans la comparaison de nos émotions avec les couleurs, je dirais que le tableau idyllique serait composé de tons pastels, tout en nuances, avec quelques touches de couleurs vives. Mais lorsque l’on se laisse submerger par nos émotions, le tableau explose de couleurs vives ou sombres avec des traits appuyés, vifs, épais, profonds.
Lorsque l’on regarde ce tableau, il peut nous gêner. Notre première intention serait de détourner le regard. Mais il exprime quelque chose. Alors on l’observe. On cherche à comprendre. A force de s’y intéresser, on a qu’une envie c’est de l’aider en lui apportant quelques touches de douceur, de légèreté.
Peut-être que porter un regard bienveillant sur notre propre tableau serait une belle touche pastel à notre vie !
Le toucher : un fondamental de l’humain
avril

Dans la littérature, au travers des différentes recherches scientifiques, il est montré que le toucher a plus d’impact sur la santé psychique que sur la santé physique. Le toucher est un besoin fondamental. Si un bébé n’est pas touché dans les premières semaines de sa vie, il pourra développer des comportements sociaux inappropriés.
Alors que nous sortons de cette période de Covid, que nous traversons des tensions dans les relations sociales, je pense que des personnes peuvent souffrir parce qu’elles ne sont plus touchées. Quand on n’est plus touché, on n’a plus de contact humain.
Dans la fasciathérapie, le toucher n’est pas qu’un toucher physique, c’est un toucher qui touche l’humain. Se laisser toucher par le toucher de l’autre est un moyen de se reconnecter à de l’humanité.
C’est peut-être pour cela que certaines personnes qui sortent d’un soin de fasciathérapie sourient, ont la larme à l’œil, sans savoir pourquoi. Mais peut-être ont-elles été comblées dans leur besoin de fibre humaine ?
Ce thème du toucher m’est cher. Il a été également traité par Christian Courraud, un de mes formateurs, docteur en Sciences, directeur du CERAP (Centre d’Etudes et de Recherches Appliquées en Psychopédagogie Perceptive), fasciathérapeute, lors d’une interview que l’on peut retrouver sur Blooming You. Un congrès international sur la Fasciathérapie aura lieu à Vannes le 9 et 10 mai 2025. Vous pouvez vous y inscrire si vous le souhaitez.
Qu’est-ce que réussir?
mars

Le texte qui suit est de Romy Schneider.
En le lisant, je sentais que chaque phrase me touchait. Alors, j’ai eu envie de vous partager ces mots simples mais tellement remplis de l’essentiel.
« Réussir n’est pas toujours ce qu’on croit.
Ce n’est pas devenir célèbre, ni riche ou encore puissant.
Réussir, c’est sortir de son lit le matin et être heureux de ce qu’on va faire durant la journée, si heureux qu’on a l’impression de s’envoler.
C’est travailler avec les gens qu’on aime.
Réussir, c’est être en contact avec le monde et communiquer sa passion.
C’est se coucher le soir en se disant qu’on a fait du mieux qu’on a pu.
Réussir, c’est connaitre la joie, la liberté, l’amitié et l’amour.
Je dirais que Réussir, c’est Aimer. »
Je vous souhaite pleins de réussites 😉
Un peu de légèreté…
février

Au cours de la succession des épisodes plus ou moins stressants de notre vie, notre corps et notre esprit subissent des tensions émotionnelles. Bien sûr, on fait face parce qu’il faut… On n’a pas le choix !
Cela ne veut pas dire que l’on fait abstraction de nos besoins vitaux. On a toujours besoin de se retrouver soi, pour se ressourcer, vivre un moment de repos, recharger les batteries.
S’accorder ces parenthèses « rien que pour soi » est essentiel pour faire redescendre le curseur émotionnel. Cela permettra de vivre plus sereinement les futurs épisodes stressants.
On a chacun nos « astuces » pour faire redescendre la pression. Au fond de nous, on sait ce qui nous correspond le mieux pour retrouver un sentiment de sérénité.
Je vous souhaite de vivre des moments remplis de légèreté.
Une année de plus et encore plus riche…
janvier

Peut-être parce que j’arrive à un âge où je prends conscience du temps qui passe mais pour aborder cette nouvelle année, j’avais envie de mettre un coup d’œil dans le rétro 😉
Pour ma part, je sais que toutes ces années vécues avec leurs hauts et leurs bas ont forgées mon regard sur la vie. Je suis Moi avec la somme de toutes mes expériences, mon caractère, ma personnalité.
Je peux me sentir comme une enfant dans ma tête avec mes envies de rire,
Je peux me sentir comme une ado avec l’envie de vivre une multitude d’expériences,
Je peux me sentir adulte réfléchie, disponible pour écouter les autres.
Je peux me sentir vieille quand les soucis me pèsent et que ma recherche de solution tarde à venir.
Alors, je nous souhaite à tous, quel que soit notre âge, de vivre notre quotidien comme une perpétuelle construction riche de connaissances sur nous-même.
Bonne année à tous 😉
Offrir et s’offrir un cadeau
décembre

Généralement lorsque l’on souhaite offrir un cadeau, on pense à la personne, à ce qu’elle aime, ce qui pourrait la combler, la surprendre.
Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui offrir ?
Quelques fois on se torture avec cette question essentielle car on veut que ce cadeau plaise, on veut que la personne ait les yeux qui pétillent en le découvrant, on le veut unique. Bref, on ne veut pas se louper 😉
Offrir un cadeau qui amène du bonheur est le but de cet acte, mais pas seulement…
En effet, en offrant un cadeau qui a demandé des heures (pas toujours !) de cogitation, on veut également s’apporter ce sentiment de joie à nous-même. Qui est-ce qui a le sourire aux lèvres quand il voit que la personne découvrant son cadeau, l’adore ?! C’est bien celui qui offre.
Offrir un cadeau c’est s’offrir un cadeau à soi-même
Bonne cogitation à tous, vous préparez votre cadeau 😉
L’importance de l’entretien verbal
novembre

Lorsqu’une personne vient me voir, peu importe sa demande, aussi singulière soit elle, elle cherche le soulagement.
Dans toutes demandes, il convient de poser un ensemble de questions qui permettent de remettre la venue des symptômes dans un contexte familial, professionnel, interroger leurs anciennetés, leurs fréquences.
Ce premier temps d’échange verbal est primordial tant dans le partage des éléments de la problématique que dans la manière dont la personne énonce ceux-ci. Le fait de mettre des mots sur ses douleurs, de s’entendre les dire, permet de les regarder en face. Cette verbalisation peut être chargée d’émotions. Le corps les exprime par des pleurs, de la transpiration, des rougeurs sur le visage et le cou.
Cette étape fait partie intégrante du processus de soins.
Puis arrive la phase du travail avec mes mains qui viennent soulager les tensions physiques parfois insoupçonnées.
Au plaisir de vous revoir…
Que ça fait du bien de rire!
octobre

Vous vous êtes déjà dit cette phrase : « Que ça fait du bien de rire ! » avec, encore le sourire aux lèvres, et même peut-être, avec, encore la larme au coin de l’œil.
Rien que le fait de repenser ou de raconter la situation hilarante cela nous fait retomber dans le même état : le rire explose de notre corps.
Une fois « la crise » passée, un sentiment de bien-être nous envahit. On se sent léger, joyeux.
Vous trouvez que vous ne riez pas assez ?
Plusieurs propositions s’offrent à vous :
Vous pouvez aller voir des spectacles d’humoristes, des pièces de théâtres,…
Vous pouvez aller vers des personnes qui ont le rire facile (ça aide ;))
Et surtout vous pouvez porter un regard différent sur les choses en faisant preuve d’observation, d’attention aux petits détails sur une personne, au mot de trop, à une situation périlleuse… Les supports du rire sont quasi infinis.
Il suffit d’ouvrir les yeux sur le monde avec cette envie de rire. 😉
l’art de ne rien faire !
septembre

Qu’est-ce que l’on fait quand on ne fait rien ? Lors de mon précédent Regard j’avais soulevé cette question. Ce mois-ci je vais tenter d’apporter une réponse.
Il est difficile de ne rien faire car nos pensées nous emmènent inlassablement vers quelque chose.
Vers le passé, dans lequel on peut plonger dans nos souvenirs heureux ou douloureux.
Vers le futur, qui nous amène à être dans l’action, dans le faire, dans les cogitations.
Donc, même lorsque l’on dit que l’on ne fait rien, nos pensées sont toujours en ébullition. Pour reposer notre cerveau, il convient de diminuer les stimulations extérieures comme les bruits, les discussions, les écrans, pour ramener nos pensées à ce que l’on fait, à ce que l’on pense, à ce que l’on ressent, dans le présent.
Cela peut passer par une écoute active comme écouter le chant des oiseaux, percevoir leurs différences, se laisser porter par le bruit du vent.
Cela peut passer par l’observation de la nature : regarder les feuilles des arbres danser sous une légère bise, regarder avec plaisir les parades amoureuses des pigeons, les allers retours des écureuils qui viennent glaner des noix ou des noisettes, les fourmis transporter un grain de riz plus lourd qu’elles…
Cela peut passer par la méditation : ne rien attendre et se laisser surprendre par des sensations corporelles.
En fait, ne rien faire est un véritable art de vivre 😉