Et encore une fois…
décembre

Et oui, encore un exemple de puissance d’interaction entre le corps et l’esprit…
Je ne peux pas faire autrement que de vous partager l’expérience d’une patiente tellement parlant.
Elle vient lors d’une première consultation avec un profond mal être, se dévalorisant en tant que femme, en tant que mère, ne se sentant pas à la hauteur du travail qui lui est demandé, pourtant en lien avec ses compétences.
Nous convenons de nous rencontrer sur plusieurs séances.
Lors de la séance suivante, mon travail, par points d’appui, se porte sur différentes zones du corps en demandant à la personne d’être à l’écoute des sensations que ce toucher lui procure. Au cours de la séance, je lui fais part de mon étonnement quant au relief de son ventre, qui présente une colline inhabituelle. Nous convenons d’un autre rendez-vous.
Mais le corps de cette patiente a décidé de prendre la parole de manière un peu plus musclée. En effet, cette personne m’informe qu’elle ne peut venir à notre rendez-vous car elle a été opérée, en urgence, car elle avait un nœud qui s’était formé au niveau des intestins. Nous convenons d’un rendez-vous à l’issue de sa période de convalescence.
Et là, je retrouve une nouvelle personne ! Souriante, positive, avec de nouvelles résolutions.
On pourra toujours se demander qui est à l’origine du mal être : le corps ou le mental ? Toujours est-il que le corps a hurlé sa douleur. Une fois la cause physique opérée, le mental est beaucoup plus apaisé. Cette personne ose à peine s’avouer qu’elle est contente d’en être passée par là car, ce qu’elle vit aujourd’hui, est comme une renaissance.
Très chouette témoignage de l’expérience de la vie sous toutes ses facettes !
Etre à côté de ses pompes…
novembre

Vous connaissez cette expression qui signifie ne pas se sentir bien.
Il est intéressant de mettre en lien cette expression avec mon travail. C’est très parlant !
Le plus simple est de vous donner un exemple :
Une personne vient en consultation. Elle me dit « avoir mal partout », « le thorax serré », et « d’avoir l’impression que sa tête est à côté de son corps ».
Cet état de dissociation entre le corps et l’esprit accentue ce sentiment de mal être. D’un côté, le corps exprime de fortes tensions, et de l’autre le cerveau éprouve une sensation d’être dans un étau et cherche à s’en libérer.
Mon travail va consister à enlever ces tensions corporelles pour libérer le corps ET le cerveau. En fin de séance la personne pourra ressentir de la légèreté tant au niveau corporel que dans ses pensées.
Que ça fait du bien de se retrouver avec soi-même !
Et si j’ai pas envie…
octobre

La flemme de remplir les tâches ménagères, la flemme de prendre soin de soi, la flemme de sortir, la flemme de lire une histoire à son enfant le soir avant le bon gros dodo… Bref la flemme !
Et si on acceptait d’être dans ce rien ! C’est aussi une manière de s’accepter soi tel que l’on est sans vouloir à tout prix répondre à ce que l’on attend de nous.
Comme le disait Delphine Hourlhay, coache de vie :
« Il est grand temps que tu te foutes la paix !
Je répète…
Il est grand temps que tu te foutes la paix !!!
(…)
La vie est un cycle…
Il est normal qu’il y ait des temps de pause ! et même des temps d’arrêts
Le printemps ne sera rien sans l’hiver…
L’ été ne dure pas éternellement…*
Mais reviendra après ressourcement…
Es-tu à l’écoute de tes automnes ?
Des marées hautes et marées basses ?
L’une n’existe pas sans l’autre !
Et si tu les vivais avec justesse ?
Goute ce qui est…ni plus…ni moins
Sens ce flux qui t’invite…et te traverse…
Mange…prie… Aime… joue…Ou rien du tout… Sois !!!
Et si tu te foutais la paix… ?
Ni plus… ni moins… »
Et si on prenait le chemin de l’école buissonnière?
septembre

En cette période de l’année, comme tous les ans, petits et grands doivent faire leur rentrée des classes : reprendre le chemin de l’école, reprendre les routines qui rythment notre quotidien, reprendre le sport, des activités loirsirs, retrouver ses collègues…
Ce changement de rythme peut être plus ou moins bien vécu pour les uns comme pour les autres.
Ca vous dirait de garder dans un coin de votre tête ces bons moments passés en famille ? ces beaux paysages de vacances ?
Et bien je vous propose de faire l’école buissonnière en faisant quoi me direz-vous ! En gardant, par exemple, un comportement adopté pendant l’été qui vous a fait du bien, en vous remémorant ces bons moments passés. Peut-être même que vous vous direz « Ah oui il faut vraiment qu’on refasse ça l’année prochaine !»
Tout ça pour vous dire que l’on peut emmener, tous les jours, notre cerveau faire l’école buissonnière lorsqu’on lui propose de cogiter à du positif à l’écart des contraintes de notre quotidien.
Attention! La joie est contagieuse…
août

Vous avez déjà remarqué la petite étincelle dans les yeux, le timbre de la voix gonflé d’un beau sourire lumineux d’une personne qui exprime un souvenir heureux ? Cela a un effet immédiat sur son entourage.
Voici un exemple récent ; lors d’une belle soirée d’été, une promenade en forêt s’improvise. Dans les sous-bois, un bruit dans le tapis de feuilles mortes se fait entendre. Et là, une biche et ses daims sont à la recherche de nourriture. Nos regards se croisent et ils s’enfuient. Waouh ! Quelle surprise ! Ce sentiment provoque une réelle joie. Le sourire arrive instantanément.
Par la suite, le fait de partager cette rencontre rare, brève et précieuse auprès de mon entourage me ramène dans cette sensation de joie et les personnes qui m’écoutent ont, à leur tour, le sourire aux lèvres.
Alors OUI ! La joie est communicative…
La petite morale de cette histoire est : soyez heureux vous vous ferez du bien à vous-même et à votre entourage 😉
Attitudes face à la douleur
juillet

Quand on a mal, quelques fois la douleur est difficilement supportable. Mais j’aimerais vous partagez une expérience vécue avec une personne et vous exposez différentes attitudes possibles face à la douleur.
Cette personne avait une douleur assez intense au niveau du muscle psoas (cela doit rappeler des souvenirs à certains d’entre vous ;)). Son premier réflexe a été de faire une grimace, en retenant sa respiration et du coup en contractant tout son corps.
Je lui ai proposé une autre attitude : plutôt que d’être dans la posture de lutter contre la douleur, je lui ai proposé de porter toute son attention sur sa douleur en demandant à son cerveau de visualiser le relâchement de ce muscle douloureux.
De mon côté, j’ai posé mes mains sur le muscle. Nous avons porté toutes les deux notre attention sur ce muscle en tension et très rapidement on a senti la détente arriver. La personne m’a regardée, surprise. Surprise par quoi ? L’absence de douleur ? la rapidité de la détente ? L’efficacité du travail opéré par nous deux ?
Voilà encore une démonstration de la puissance du mental sur le corps. Allier une technique manuelle en y association la force du mental amène des résultats plus que satisfaisants.
Bel été à tous !
Qu’est ce que l’on fait quand on ne fait rien?
juin

Quand on est dans une attitude de « ne rien faire », on se met dans une posture de faire un choix.
Soit on se laisse envahir par des pensées qui nous projettent vers le futur, comme « il faut que je fasse ça… il faut que j’appelle telle personne… » Ces pensées nous positionnent toujours dans l’action.
Soit on laisse venir les choses à soi plutôt que d’aller les chercher, comme écouter la multitude des chants d’oiseaux, admirer toute cette végétation qui pousse encore et encore.
En adoptant cette posture, on sélectionne les informations extérieures entre celles que l’on accueille et celles qui non pas d’intérêt.
Quand on choisit cette attitude de « ne rien faire », on voit que l’on intervient sur nos pensées.
Pour aller plus loin dans cette réflexion, au-delà de choisir nos pensées, on peut même choisir notre état. Par exemple, lorsqu’un état négatif arrive, on peut se dire « non pas aujourd’hui » On fait le choix de regarder ailleurs. On fait le choix de notre état.
On peut choisir ce qui nous fait du bien en tournant notre attention dans la direction qui nous convient. C’est une forme d’agilité de la pensée.
Alors, entrainons nous pour parfaire notre agilité !
Un petit brin de gentillesse
mai

Un petit brin de gentillesse ne fait jamais de mal (à lire avec l’accent du midi 😉
Il peut se traduire de mille et une façon par de petits gestes attentionnés comme dire « bonjour » à la personne que l’on croise en se promenant, passer un petit coup de fil à la personne à qui on pense, donner des légumes du jardin quand il y a abondance, échanger un sourire,…
Dans tous les exemples qui seront donnés, à chaque fois l’Autre est présent. Nos interactions dans la société nous amènent à partager des moments. Nous avons notre rôle à jouer pour rendre notre quotidien plus doux et agréable.
Je vous offre un énorme bouquet de gentillesse (que vous pourrez distribuer si vous le voulez)
A bientôt
les interactions infinies…
avril

Dans le quotidien de mon travail, je pourrais citer une multitude d’exemples sur les interactions entre le corps et le psychisme.
Ce lien peut s’éprouver dans les deux sens… Je m’explique : lorsque le corps souffre, il entraine une perturbation psychique, on parle de douleur somato-psychique. Lorsque le mental est atteint, il entraine une (ou des) douleur(s) corporelle(s). On parle de douleur psycho-somatique.
Pour illustrer cet impact du mental sur notre physique, voici le vécu d’une personne. Elle est sportive, pas de problème physique particulier. Par contre, il lui est difficile d’être dans le lâcher prise. Il peut lui arriver d’avoir des bouffées d’angoisse. Dernièrement, un rendez-vous médical avec un spécialiste l’a particulièrement inquiété, avec la peur de l’annonce éventuelle d’un cancer. En sortant de ce rendez-vous, cette personne a senti que son dos, ses côtes se raidissaient. La douleur physique s’est installée sur les côtes du côté gauche. Elle m’a contactée.
Lors de la séance, la personne m’a retransmis les derniers évènements marquants qui ont précédé sa douleur. En allant explorer ce côté douloureux, j’ai rencontré un cœur serré avec ses ligaments, qui s’accrochent sur les côtes, le sternum, beaucoup trop tendus.
Le cœur, comme vous le savez, est le lieu des émotions. Avec beaucoup de stress, de chagrin…, de fortes émotions, le cœur peut physiquement se crisper. Ne dit-on pas « avoir le cœur serré », « avoir le cœur brisé »
Allez, je vous souhaite de garder votre cœur léger !
Debout!
mars

Avec l’arrivée du printemps, la sève monte dans le tronc des arbres, les feuilles apparaissent toutes tendres, les fleurs s’ouvrent tranquillement et nous, dans notre corps… ?
Avec les journées plus longues, le soleil plus chaud, notre corps peut ressentir un regain d’énergie : une envie de sortir, une envie de revoir les amis, la famille, une envie de se bouger, envie de faire le grand ménage… Bref plein d’envies traverse tout notre être : dans notre corps et notre tête. Et oui ! La fatigue se fait moins présente. Des pensées positives apparaissent 😉
Adieu les p’tits coups de mou et bonjour la vie ! Bonjour les envies !